cocarto : billet d’étape n°12

cocarto est un tableur de données géographiques. Vous lisez la douzième édition de la lettre mensuelle qui en raconte les développements, doutes, détails inutiles…

Le cas concret d’un client payant

Capture d’écran de l’observatoire du réseau vélo Île-de-France

Dans la lettre précédente, nous vous avions promis de parler d’un projet concret réalisé avec cocarto. Il s’agit de l’Observatoire du Réseau Vélo Île-de-France.

Le collectif vélo Île-de-France, qui regroupe 42 associations cyclistes, a confié à Codeureuses en Liberté la réalisation de l’observatoire afin de mieux communiquer sur les points de blocage et les avancées du Réseau vélo Île-de-France (VIF). Nous avons donc développé deux choses distinctes :

Concrètement, les géomaticiens de la région mettent à disposition un flux WFS avec les aménagements du réseau VIF. Ces données sont importées quotidiennement dans cocarto et les membres du collectif complètent les données, en particulier pour indiquer les causes de blocage. La gestion fine des permissions permet un accès « back-office » restreint à certaines personnes pour consulter des données de travail, non publiées.

Les données du document cocarto sont alors réexportées en GeoJSON afin d’alimenter le site public de l’observatoire.

Les fonctionnalités d’import et d’export sont donc essentielles pour ce projet, tout particulièrement le ré-import quotidien pour avoir les données à jour sans pour autant perdre l’enrichissement par le collectif. Nous sommes particulièrement fiers d’avoir participé à ce projet, qui en plus d’être un très bon cas d’usage de cocarto, est un site d’utilité publique.

Trier ses documents

Capture d’écran de cocarto indiquant comme trier les colonnes

Cocarto c’est à 50 % un tableau de données. Tout naturellement, une demande qui revient souvent est de pouvoir trier et filtrer les données.

C’est fait. Et le filtrage devrait suivre assez naturellement.

Cette fonctionnalité qui semble évidente a pourtant tiré son lot de questions :

Se retrouver dans une carte avec de nombreuses lignes donc un peu plus facile et nous allons continuer à faciliter l’édition des données du tableau.

Inō Tadataka

Extrait d’une carte de Inō Tadataka

Drôle de crise de la cinquantaine pour Inō Tadataka : il était le dirigeant d’une brasserie de saké, mais après 5 ans de formation il se consacrera jusqu’à sa mort en 1818 à création de la première carte « moderne » du Japon, parcourant plus de 30 000km à pied.

Son œuvre a été achevée en 1821 par ses étudiants puis gardée cachée par le gouvernement jusqu’à la fin de l’époque d’Edo. Les cartes ont ensuite été utilisées jusqu’en 1924.

Une copie a été découverte en 2001 à la Library of Congress. Elle est disponible en ligne pour que vous puissiez admirer 207 des 214 cartes qui font 86 × 104 cm à l’échelle 1:43 600.

Et pour en savoir un peu plus sur son parcours, je vous invite à lire cet article sur nippon.com.

C’est tout pour cette fois-ci ! C’est probablement la dernière lettre de l’année. Merci encore de nous avoir lus. N’hésitez pas à nous envoyer vos commentaires sur bonjour@cocarto.com, à regarder la roadmap, et à nous signaler des bugs.